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Mental and physical distress of field veterinarians during and soon after the 2010 foot and mouth disease outbreak in Miyazaki, Japan
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© OIE (World Organisation for Animal Health), 2015
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Titre
Souffrances psychiques et physiques endurées par les vétérinaires de terrain pendant et après l’épidémie de fièvre aphteuse survenue en 2010 à Miyazaki, Japon
Volume
34
Num. périodique
3
Collection
Revue Scientifique et Technique
Date de parution
12/2015
Nbre/N° de page
pp. 699-712
Note-ill.
3 fig., 8 tab., 27 ref.
Paru dans le numéro :
Resume_FR
Lors du foyer de fièvre aphteuse survenu à Miyazaki au Japon en avril 2010, près de 290 000 animaux ont été abattus à des fins de contrôle sanitaire. Les auteurs présentent les résultats d’une étude conduite pour déterminer les causes et l’intensité des souffrances psychologiques endurées par les vétérinaires de terrain ayant participé au programme de contrôle. Un groupe de discussion a été constitué comprenant dix vétérinaires, afin de tenter de comprendre la nature de ces souffrances pendant le foyer ; un questionnaire a également été distribué chaque semaine auprès de 16 vétérinaires afin de quantifier l’intensité des souffrances éprouvées. En parallèle, un questionnaire détaillé a été remis à 70 vétérinaires six mois après la fin des opérations de contrôle, destiné à évaluer l’état de souffrance psychique à ce stade et d’identifier les facteurs de risque de pathologie mentale grave en se référant à l’échelle de détresse psychologique sur six points de Kessler (K6). Généralement, la souffrance psychique (moyenne : 3,1) était significativement plus intense que la souffrance physique (moyenne 1,9, p < 0,001). Les facteurs de risque de souffrance psychique se répartissaient en trois catégories : mise à mort des animaux, communication avec les éleveurs, et sexe du vétérinaire ; chaque catégorie a été décrite qualitativement. Des scores élevés sur l’échelle K6 indiquant un risque de trouble psychique grave n’ont été enregistrés que chez deux des répondants (2,9 %). Les modèles linéaires généralisés finaux, qui présupposaient une distribution quasi-Poisson des erreurs, ont retenu les facteurs suivants de risque d’apparition de troubles psychiques graves : désinfection des véhicules (p = 0,01), état de souffrance (p < 0,001) et consommation accrue d’alcool (p = 0,057) ; ils ont également fait ressortir un facteur de protection, à savoir la participation aux opérations d’abattage (p = 0,01), ce qui semble indiquer un biais en faveur des travailleurs sains. Les individus sensibles ont été affectés à des tâches autres que la mise à mort des animaux durant les opérations de contrôle de la maladie. Les auteurs en concluent que la gestion des ressources humaines lors du foyer a été adéquate du point de vue de la santé publique. Toutefois, ils recommandent un suivi des symptômes tardifs du syndrome de stress post-traumatique.
Langue
ANGLAIS
Copyright
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Localisation
En ligne
Fichier lié Anglais
03-makita-699-712
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