À partir du 18e siècle, les devins commencent à composer leurs traités. Pour ce faire, ils mobilisent leur savoir, les archives dont ils disposent et font appel à leurs capacités mémorielles. Mais l'écriture des traités est une oeuvre de longue haleine et il est nécessaire de concevoir l'existence d'outils de travail, des documents intermédiaires comme des brouillons. On tente d'identifier dans des documents classifiés ki+n par leurs colophons des manuscrits ambivalents, manuscrits d'enseignement en même temps que de création. Certaines tablettes plus longues sont des compilations où sont copiés les uns à la suite des autres, tels quels ou retravaillés, des textes du type ki+n; pour certains d'entre eux, leur écriture hâtive les désigne comme des brouillons.
© Walter de Gruyter 2009