Table ronde
Cystographie rétrograde et ses alternativesRetrograd cystography and its alternatives

https://doi.org/10.1016/S0929-693X(10)70134-2Get rights and content

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Urographie intraveineuse

L’urographie intraveineuse (UIV), dont les indications ont diminué très largement, n’a pas d’intérêt dans la recherche d’un reflux vésico-urétéral même si des signes indirects de reflux sont bien connus comme la pyélite striée. L’UIV par la réalisation de clichés permictionnels permet de visualiser l’urètre. Il s’agit de profiter de cet examen pour visualiser l’urètre. Pour avoir un contraste suffisant, il faut augmenter la quantité de produit de contraste injecté (2 cc/kg d’un produit de

Cystographie en fluographie numérique

La cystographie en fluorographie numérique est l’examen de référence. Une enquête récente publiée en 2009 [1] et menée auprès des urologues pédiatres d’Amérique du Nord montre que cet examen reste l’examen demandé par plus de 96 % d’entre eux pour la recherche d’un reflux. Elle est réalisée le plus souvent par voie rétrograde avec une sonde mise en place dans la vessie. La cystographie recherche un reflux vésico-urétéral et permet de visualiser la vessie, l’urètre et étudie le comportement de

Cystographie isotopique

La cystographie isotopique [2] vient en complément de la cystographie radiologique conventionnelle. La cystographie isotopique est plus sensible, du fait de l’acquisition en continu des images. Elle permet ainsi de mettre en évidence des reflux minimes, intermittents, passés inaperçus sur l’examen radiologique.

Il existe 2 modalités de réalisation pratique. La cystographie directe par voie rétrograde se déroule de façon similaire à la cystographie rétrograde radiologique. Le remplissage vésical

Échographie

L’échographie permet une bonne étude morphologique de la vessie et permet de visualiser le col et la région prostatique. Elle est considérée comme un examen peu utile dans l’exploration de l’urètre (en dehors de la recherche de valves de l’urètre postérieur). Elle permet de rechercher une dilatation des bas uretères et au cours de la recherche d’un reflux vésico-urétéral. Le diagnostic de reflux est parfois possible à évoquer quand on visualise pendant l’examen une augmentation de calibre des

IRM

L’IRM n’est pas pour l’instant un examen complémentaire très utilisé dans l’étude de l’urètre en dehors de quelques cas exceptionnels [6,7]. En recherche, quelques publications existent dans la littérature [8], montrant l’intérêt potentiel de l’IRM dans la mise en évidence de reflux vésico-urétéral de haut grade. L’IRM garde ses avantages classiques d’être une technique non irradiante, et ne nécessitant pas le cathétérisme de la vessie. En revanche, elle nécessite une coopération ou une

Références (8)

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Cited by (1)

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