Abstract
We calculate a wall crossing formula for 4-dimensional Poincaré–Einstein metrics, through a wall made of orbifold Poincaré–Einstein metrics with \(A_1\) singularities. This is based on a formalism which enables to deal with higher order terms of the Einstein equation in this setting. Some other consequences are deduced.
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Notes
Il y a une faute de frappe dans le système analogue (103) de [4], où le terme d’erreur est seulement en \(O(r^2)\), ce qui laisse subsister une ambiguïté sur les coefficients \(\mu \); le contrôle \(O(r^\epsilon )\) est nécessaire pour obtenir un recollement suffisamment bon de la métrique \(\mathbf {g}+th+t^2h_2\) sur Y avec \(g_0\).
References
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L’auteur bénéficie du soutien du projet ANR-10-BLAN 0105.
Annexe: Les instantons \(A_k\)
Annexe: Les instantons \(A_k\)
Dans cette annexe, nous donnons rapidement les formules explicites utilisées sur les instantons gravitationnels de type \(A_k\). Commençons par rappeler l’ansatz de Gibbons–Hawking.
Soit V une fonction harmonique sur \(\mathbb {R}^3\), telle que \(*dV=d\eta \), où \(\eta \) est la 1-forme de connexion d’un fibré en cercles (ce qui exige que la classe de cohomologie de la forme fermée \(\frac{*dV}{2\pi }\) soit entière). Alors, sur l’espace total du fibré, la formule
définit une métrique hyperkälérienne, pour laquelle \(J_1dx^1=V^{-1}\eta \) et \(J_1dx^2=dx^3\), et \(J_2\) et \(J_3\) sont définies de manière similaire par permutation circulaire sur \((x^1,x^2,x^3)\).
Les instantons gravitationnels de type \(A_k\) sont obtenus en prenant
sur \(\mathbb {R}^3-\{p_i\}\), où les \(p_i\) sont des points distincts de \(\mathbb {R}^3\). Compte tenu de l’invariance par translation, on peut supposer
En ajoutant un point au-dessus de chaque \(p_i\), on peut montrer que la métrique s’étend en une métrique lisse. Quand certains \(p_i\) sont confondus, on obtient une singularité orbifold. Le cas de rang 1 avec une seule singularité orbifold restante correspond à k points confondus, \(p_1=\cdots =p_k\). Vu l’action de \(SO_3\) sur la situation, on peut supposer ces points situés sur l’axe des \(x^1\), et donc
Alors on a une singularité \(A_{k-1}\) au point \(p_1\), et la courbe \(J_1\)-holomorphe \(\Sigma \) se trouve au-dessus du segment \([p_0,p_1]\). En particulier,
Notons \(\rho \) le rayon dans \(\mathbb {R}^3\) et r le rayon dans \(\mathbb {R}^4\). Vu que \(V\sim \frac{k+1}{2\rho }\), on obtient à l’infini, en prenant \(r^2=2(k+1)\rho \),
qui est la métrique standard de \(\mathbb {R}^4/\mathbb {Z}_{k+1}\).
La situation est invariante par les rotations en les coordonnées \((x^2,x^3)\), qui donne l’action de cercle cherchée (il faut prendre une action de poids 2, par \(e^{2i\theta }(x^2+ix^3)\), car les \(x^i\) sont quadratiques en les coordonnées de \(\mathbb {R}^4\)). L’application moment m est
et \(\frac{m}{2}\) est un potentiel pour \(\omega _2\) et \(\omega _3\). On observera que, comme il se doit, \(m\sim (k+1)\rho \sim \frac{r^2}{2}\). En particulier, on déduit la formule utilisée dans la démonstration du lemme,
Enfin, une des vertus de l’ansatz de Gibbons–Hawking est de fournir les fonctions harmoniques \(x^i\). On calcule facilement le développement
Il en résulte que la fonction harmonique \(\varphi _1\) dans la démonstration du Lemme 5 n’est autre que
En particulier, le calcul fait dans ce lemme est justifié par la formule
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Biquard, O. Désingularisation de métriques d’Einstein. II. Invent. math. 204, 473–504 (2016). https://doi.org/10.1007/s00222-015-0619-3
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