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Medical aspects of oral contraceptive discontinuation

Advances in Contraception

Abstract

Oral contraceptive (OC) compliance is adversely affected by three medical factors: side effects, poor cycle control, and patients' fears of serious diseases. Most physicians recognize these factors but fail to understand their true impact on continuation rates. In one study, half of current OC users who changed brands and half of former OC users cited unwanted side effects as their reason for discontinuation. Moreover, a substantial number of women discontinue OCs without consulting their physicians.

Among the so-called nuisance side effects cited by patients, the most prominent are bleeding irregularities. In new patients just beginning OC therapy, bleeding irregularities such as breakthrough bleeding and amenorrhea can lead to a very high discontinuation rate; as many as 50% of new users discontinue OCs before the end of the first year because of such side effects.

OC discontinuation rates among other patient populations vary. The problem has not been studied extensively, but existing data show the problem is a large one. One study involving 550 women of various ages and years of OC use confirmed that cycle control problems led many women to discontinue OC use —often resulting in an unplanned pregnancy. Six percent of the women in this study discontinued OC use because of poor cycle control, and 23% of this group experienced subsequent unwanted pregnancies.

In contrast, clinical tolerance with the new progestins such as gestodene is good; in one study 86% of patients had normal bleeding patterns.

The principal consequences of poor cycle control are loss of confidence in the OC and the physician, increased anxiety, disruption of sexual relations, additional physician calls and visits, pregnancy tests, discontinuation, and noncompliance.

The perception that European women have regarding the pill is that it is a reliable method that does not interfere with sexual activities. However, doubts about the safety of OCs influence compliance with the method.

While concerns regarding blood clots have diminished, the fear of cancer is still a concern for many women. The androgenic side effects of weight gain, acne, and breast tenderness are particularly troubling for adolescents, who are sensitive to changes in body image. In one recent study, 20% to 25% of women stopped taking OCs because of weight gain or acne, and another 25% stopped because of fear of cancer.

The medical component of improving compliance is the physician's choice of OC. Formulations with low, effective doses of hormones and the fewest side effects should be selected. Cycle control and the side-effect profile are improved with the new progestins. In addition, the effects of these progestins on serum levels of lipids, insulin, and glucose and on hemostatic balance are minimal. Since the estrogen content of most available low-dose pills is almost identical, the specific progestogen is the component for consideration.

To improve OC compliance, physicians should thoroughly educate patients regarding the possibility of side effects. Maintenance of patient contact will prevent discontinuation and provide physicians with the opportunity to prevent or minimize side effects.

Resumé

Le taux de conformation à la prescription médicale des contraceptifs oraux est malheureusement affectée par trois facteurs médicaux: les effets secondaires, un mauvais contrôle du cycle et la peur de maladies graves. La plupart des médecins prennent en compte ces facteurs mais ont du mal a comprendre leur impact réel sur le taux d'arrêt des traitements. Dans une étude, la moitié des utilisatrices actuelles qui ont changé de marque et la moitié des anciennes utilisatrices, citent les effets secondaires indésirables comme raison de leur arrêt d'utilisation. De plus un nombre substantiel de femmes arrêtent l'utilisation des contraceptifs oraux sans avoir consulté leur médecin.

Parmi ces effets secondaires cités par les patientes, le plus important est l'irrégularité des règles. Chez les nouvelles utilisatrices, les anomalies comme les hémorragies irregulières et les aménorhées peuvent conduire à taux d'arrêt très important. Jusqu'à 50% de nouvelle utilisatrices arrêtent l'emploi des contraceptifs oraux avant la fin de la première année pour de tels effets secondaires.

Les taux d'arrêt d'utilisation des contraceptifs oraux dans les autres catégories d'utilisatrices varient. Le problème n'a pas été étudié en détail mais les données montrent que le problème est de taille. Une étude portant sur 550 femmes d'ages divers et utilisant de contraceptifs oraux depuis des dates différentes confirme que les problèmes liés au contrôle du cycle conduisent beaucoup de femmes a arrêter l'utilisation des contraceptifs oraux (arrêt souvent suivi d'une grossessenon désirée). Un total de 6% des femmes de l'étude suspendent l'utilisation des contraceptifs oraux à cause d'un mauvais contrôle du cycle et chez 23% de celles-ci il s'en est ensuivi une grossesse non désirée.

A l'opposé, la tolérance clinique avec les nouveaux progestatifs tels que le gestodène est bonne; dans une étude on peut voir que 86% des patientes avaient des règles normales.

Les principales conséquences d'un mauvais contrôle du cycle, sont la perte de confiance dans les contraceptifs oraux et les médecins, l'augmentation de l'anxiété, l'interruption des relations sexuelles, l'augmentation du nombre de visites aux médecins de tests de grossesse, les arrêts d'utilisation des contraceptifs oraux et le taux de non conformation à la prescription médicale.

La perception que les femmes européennes ont de la pilule est que c'est une méthode qui n'a pas d'interférence sur l'activité sexuelle. Cependant des doutes concernant l'inocuité des contraceptifs oraux influencent le taux de conformation à la prescription médicale de cette méthode.

Alors que le peur concernant la formation de caillots de sang a diminué, la peur du cancer est toujours une inquiétude pour bon nombre de femmes. Les effets secondaires androgéniques tels que gain de poids, acné et diminution de la fermeté des seins, sont particulièrement troublants pour les adolescentes qui sont très sensibles aux transformations des aspects de leur corps. Une étude récente montre que 20 à 25% arrêtent l'utilisation des contraceptifs oraux à cause d'un gain de poids ou d'apparition d'acné et 25% à cause de la peur du cancer.

Les raisons médicales de l'augmentation de l'utilisation des contraceptifs oraux est leur choix par les médecins. Les formulations à taux d'hormones faibles mais efficaces et à effets secondaires réduits seront choisies. Le contrôle du cycle et le profil des effets secondaires sont améliorés avec les nouveaux progestatifs. De plus, les effets de ces progestatifs sur les niveaux sériques de lipides, d'insuline et sur l'équilibre hémostatique sont très faibles. Puisque ls dose d'oestrogène de la plupart des pilules faiblement dosées est pratiquement identique, le progestatif spécifique est l'élément du choix.

Pour augmenter le taux de conformation à la prescription médicale des contraceptifs oraux, les médecins devraient surtout prévenir les patientes des possibilités d'effets secondaires. Le maintien du contact avec le patient préviendra l'arrêt d'utilisation et permettra au médecin de prévenir ou de minimiser les effets secondaires.

Resumen

El cumplimiento con los anticonceptivos orales (AO) se ve adversamente afectado por tres factores médicos: efectos secundarios, control deficiente del ciclo y temores de las pacientes a enfermedades graves. La mayoría de los médicos reconocen estos factores pero no comprenden su verdadero impacto sobre los porcentajes de continuación. En un estudio, más de la mitad de las usuarias corrientes de AO que cambiaron de marca y la mitad de las usuarias anteriores de AO citaron los efectos secundarios no deseados como el motivo por el cual habían abandonado este método. Por otra parte, un considerable número de mujeres dejan de utilizar AO sin consultar con sus médicos.

Entre los llamados efectos secundarios molestos citados por las pacientes, los más destacados son las irregularidades en el sangrado. En nuevas pacientes que recién inician el tratamiento con AO, las irregularidades en el sangrado tales como microrragias y amenorrea pueden llevar a una proporción muy alta de abandono del método; hasta el 50% de nuevas usuarias dejan de usar AO antes de concluir el primer año debido a estos efectos secundarios.

Los porcentajes de abandono de AO entre otros grupos de pacientes son variables. Este problema no ha sido estudiado en forma extensa pero los datos existentes indican que el problema es grande. Un estudio en el que participaron 550 mujeres de diversas edades y años de uso de AO confirmó que los problemas de control del ciclo hicieron que muchas mujeres abandonaran el uso de AO, con el resultado frecuente de un embarazo no planificado. El seis por ciento de las mujeres de este estudio dejaron de usar AO debido al control deficiente del ciclo y el 23% de este grupo experimentó posteriormente embarazos no deseados.

En cambio, la tolerancia clínica a las nuevas progesteronas como el gestodén es buena; en un estudio, el 86% de las pacientes tenían modalidades de sangrado normales.

Las consecuencias principales del control deficiente del ciclo son la pérdida de confianza en los AO y en el médico, mayor ansiedad, perturbación de las relaciones sexuales, consultas médicas adicionales, pruebas de embarazo, abandono e incumplimiento.

La percepción de las mujeres europeas respecto de la píldora es que es un método fiable que no afecta las actividades sexuales. Sin embargo, las dudas acerca de la seguridad de los AO influyen sobre el cumplimiento con el método.

Si bien las inquietudes relativas a los coágulos han disminuido, el temor al cáncer continúa preocupando a muchas mujeres. Los efectos secundarios andrógenos de aumento de peso, acné y dolores en los pechos perturban en particular a las adolescentes, que son sensibles a los cambios en su imagen corporal. En un estudio reciente, el 20–25% de las mujeres dejaron de tomar AO debido al aumento de peso y al acné, y otro 25% abandonó este método por temor al cáncer.

El elemento médico de la mejora del cumplimiento es la elección de AO por parte del médico. Deben seleccionarse las formulaciones con dosis bajas y eficaces de hormonas y el menor nivel de efectos secundarios. El control del ciclo y la presentación de efectos secundarios han mejorado con las nuevas progesteronas. Además, los efectos de estas progesteronas sobre los niveles séricos de lípidos, insulina y glucosa y sobre el equilibrio hemostático son mínimos. Dado que el contenido de estrógeno de la mayoría de las píldoras de dosis baja disponibles es casi idéntico, el progestágeno específico es el elemento a considerar.

A fin de mejorar el cumplimiento con los AO, los médicos deben educar bien a las pacientes respecto de la posibilidad de efectos secundarios. El mantenimiento del contacto con las pacientes prevendrá el abandono y brindará a los médicos la oportunidad de impedir efectos secundarios o reducirlos al mínimo.

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Serfaty, D. Medical aspects of oral contraceptive discontinuation. Adv Contracept 8 (Suppl 1), 21–33 (1992). https://doi.org/10.1007/BF01849448

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