BIBLIOTHEQUE IFAPO

LES FOUILLES DE MARI

Quinzième campagne (Printemps 1965)

PAR

André Parrot (PI. XII-XV)

A la même époque que les deux années précédentes, la mission archéologique de Mari a repris et poursuivi ses travaux. Dès le 15 février les voitures de l'expédition quittaient Paris pour être embarquées à Marseille le 17 février. Le 26 février tout le monde était regroupé à Beyrouth. Le 27 février le premier échelon arrivait à Damas. Le 3 mars il était à Alep, le 4 mars à Mari, où toute l'expédition se trouvait au complet le 5 mars. Il était impossible de faire plus vite. Réinstallation, formation des équipes, occupèrent les premières journées. Le 9 mars le chantier était réouvert et fonctionna jusqu'aux derniers jours d'avril. Le 1er mai nous quittions Mari et les retours s'effectuaient, comme d'habitude, en fonction des bateaux, des avions et des diverses missions qu'il nous restait à accomplir, en Iraq et en Jordanie. Les 25 et 26 mai, ce fut comme prévu, le retour à Paris de l'avant-dernier et du dernier échelons.

A cette XVe campagne participèrent plusieurs de nos anciens collaborateurs : le professeur Georges Dossin, épigraphiste, avec un crédit du Fonds national belge de la recherche scientifique; ma femme, Marie- Louise Girod-Parrot, chargée de tous les travaux photographiques (prises de vues, développements et tiragesj tous effectués sur place); Gustave Tellier, conducteur des travaux; Jean-Philippe Thellier, élève à l'École des Beaux-Arts, architecte. Nous avions reçu le renfort de deux nouveaux membres : M. Jean Margueron, agrégé de l'Université, assistant-archéo-

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