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Le fabliau découvert à Lyon et le manuscrit 354 de Berne (Romania, LX1I, 3 et 392)

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Année 1938 254 pp. 252-255
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LE FABLIAU DÉCOUVERT A LYON ET LE MANUSCRIT 354 DE BERNE {Romania, LXII, 3 et 392)

En proposant quelques corrections au fabliau récemment découvert dans une ancienne reliure à la Bibliothèque de Lyon et publié ici même par M. L.-F. Flutre, je croyais ce texte inédit : il ne l'était que partiellement. Les lecteurs auront remarqué qu'il se divise en deux parties, dont la seconde, qui constitue le fabliau proprement dit, commence par un vers (64) qui a l'air d'un incipit : D'un vilein vos dirai la vie, tandis que la première n'est qu'une suite d'invectives contre les vilains en général2. Or cette première partie se retrouve, sous la ru¬ brique Des vilains , dans le recueil de fabliaux, etc., conservé par le célèbre manuscrit 354 de la Bibliothèque de Berne (fol. 57 v°), dans une rédaction qui il est vrai diffère beaucoup

i. Chronicon Ghisnetise et Ardeme, éd. Geoffroy Ménilglaise, Paris, 1855, p. 311 : «Et tamen Antiochenae commendator cantilenae, avaritiae zelo ductus, et magis cupidus temporalis lucri retributionis quam Arnoldus laudis humanae. . . quia Arnoldus eidem scurrae, qui nullo nomine dignus habetur, duas caligas denegavit scarlatinas, de eo digne promeritae laudis praeconium et gloriam subticuit ; et de eo in cantilena sua. . . mentionem non fecit ».

2. Je ne crois cependant pas qu'il s'agisse de deux pièces originairement distinctes et soudées ensemble. Le rédacteur du manuscrit de Berne aura simplement négligé le fabliau proprement dit (qui à vrai dire ne méritait pas un meilleur sort) et aura utilisé le prologue seul.

i. Chronicon Ghisnetise et Ardeme, éd. Geoffroy Ménilglaise, Paris, 1855, p. 311 : «Et tamen Antiochenae commendator cantilenae, avaritiae zelo ductus, et magis cupidus temporalis lucri retributionis quam Arnoldus laudis humanae. . . quia Arnoldus eidem scurrae, qui nullo nomine dignus habetur, duas caligas denegavit scarlatinas, de eo digne promeritae laudis praeconium et gloriam subticuit ; et de eo in cantilena sua. . . mentionem non fecit ».

2. Je ne crois cependant pas qu'il s'agisse de deux pièces originairement distinctes et soudées ensemble. Le rédacteur du manuscrit de Berne aura simplement négligé le fabliau proprement dit (qui à vrai dire ne méritait pas un meilleur sort) et aura utilisé le prologue seul.

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