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Les origines de la légende noire des accords Blum-Byrnes sur le cinéma

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Fait partie d'un numéro thématique : Cinéma et société
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LES ORIGINES DE LA LÉGENDE NOIRE DES ACCORDS BLUM-BYRNES SUR LE CINÉMA

Les accords conclus entre Léon Blum, envoyé extraordinaire du français, et James Byrnes, secrétaire d'État du Président H. Truman, ont été signés à Washington le 28 mai 1946. Bien que ces accords, fruit de pénibles et laborieuses négociations, aient mis un terme à tout le contentieux franco-américain issu de la Deuxième Guerre et aient amorcé le processus de contribution américaine à la reconstruction de la France — prêt de 650 millions de dollars à faible taux d'intérêt — il ne semble parfois rester dans la mémoire collective des Français que les dispositions annexes concernant le cinéma.

Ainsi les accords Blum-Byrnes, limités au cinéma, ont-ils été maintes fois évoqués depuis 1946 et tout particulièrement ces dernières années quand s'est amplifiée la controverse sur l'impérialisme culturel Fin 1981, faisant dans Le Monde un rapide historique de la du cinéma français, au moment où une nouvelle loi était discutée, Jacques Siclier n'hésite pas à conclure ainsi : « Si le pire avait été évité, le cinéma français n'en avait pas moins subi des entraves et un grave traumatisme que le temps n'a jamais complètement effacé»3.

Ces commentaires récents s'ajoutent à tous ceux qui font de ces fameux accords un exemple typique de l'impérialisme exercé par les Américains sur les Français sans défense. Pourtant, si la genèse et les clauses économiques des accords de mai 1946 commencent à être bien élucidées4, les dispositions régissant le cinéma restent entourées d'un flou

1. Ainsi le règlement du prêt-bail, la vente à la France des surplus américains, le coût du stationnement des troupes américaines en France, le sort des brevets allemands, le — autre affaire symbolique — du « Normandie ». De plus, ces accords mettaient le gouvernement français en face de choix déterminants dans le domaine de l'ordre mondial.

2. A l'été 1981, la controverse entraînée par le refus du ministre de la culture, Jack Lang, de cautionner le festival du film américain à Deauville, a fait resurgir le spectre des accords Blum-Byrnes ; voir Le Monde du 19 septembre 1981.

3. Le Monde, 10 novembre 1981.

4. Voir notamment Michel Margairaz, « Autour des accords Blum-Byrnes : Jean Monnet entre le consensus national et le consensus atlantique », Histoire, Économie, Société, n° 3, 3e trimestre 1982, pp. 440-470. Cet article n'aborde que très marginalement, en le situant à sa vraie place : « Les accords dit Blum-Byrnes méritent mieux qu'un souvenir ému pour le cinéma français menacé par Hollywood » (p. 440).

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