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Le fleuve de papier. Visites de rivières et cartographies de fleuve (XIIIe-XVIIIe siècles)

[article]

Année 1999 36 pp. 31-41
Fait partie d'un numéro thématique : Le fleuve

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Page 31

Médiévales 36, printemps 1999, pp. 31-41

Virginie SERNA

LE FLEUVE DE PAPIER. VISITES DE RIVIÈRE ET CARTOGRAPHIES DE FLEUVE

(xiir-xvnr siècles)

L'archéologie des cours d'eau a ouvert dans les dix dernières années de nouvelles pistes de recherche à l'histoire fluviale. Dans l'exemple de la boucle de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), le recensement des expressions cartographiques et des désignations administratives de ce méandre de treize kilomètres, situé juste en amont de Paris, a permis d'évaluer les ruptures^ et les permanences des formes fluviales de la boucle de Marne du Moyen Âge au siècle des Lumières1. Les archéologues recherchent aujourd'hui systématiquement de tels documents avant de commencer la prospection archéologique subaquatique2.

Les pages qui suivent présentent deux approches particulières du fleuve, d'une part la « visite de rivière », enquête administrative destinée à connaître et à organiser la voie fluviale, et d'autre part la représentation cartographique précisant les travaux à ordonner. L'une et l'autre offrent une perception nouvelle, nous semble-t-il, du fleuve et de son inscription topographique.

L'aménagement de l'espace fluvial, l'équipement de ses berges^ en digues et en quais, de son lit en moulins et pêcheries furent dès le Moyen Âge l'objet d'enquêtes sur le terrain. Ces visites devaient permettre de mieux connaître l'état réel des voies navigables, le terme de leur navigation montante et avalante, les obstacles à leur navigabilité. Leur lecture, cependant, ne permet pas de faire un état complet des rivières navigables en France au Moyen Âge.

D'abord il est difficile de saisir l'entière organisation des travaux : les textes médiévaux rapportent la décision des ouvrages à faire - que celle-ci soit le fait du roi ou d'un seigneur - mais ils ne permettent que rarement de saisir le déroulement entier des opérations et n'exposent pas la matérialité des travaux. Ensuite il est malaisé de cerner tous les enjeux qui ont conduit, par exemple, au prolongement du terme de la navigation d'une rivière, car le jeu des propriétés et des droits des seigneurs fait de la rivière un espace juridique complexe.

1. V. Serna, La construction d'un paysage fluvial du Moyen Âge au siècle des Lumières, l'exemple de la boucle de Marne, thèse de doctorat en archéologie, Paris I, à paraître aux éditions de L'Harmattan. 2. Cf. la récente édition de divers travaux d'étudiants en archéologie fluviale, qui ont consacré le premier état de leur recherche au recensement des archives et des cartes anciennes des sites fluviaux choisis. Voir Du manuscrit à l'épave : Archéologie du milieu fluvial, E. Rœth, V. Serna dir., Cahiers du Musée de la Batellerie de Conflans-Sainte-Honorine, 39, 1998.

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