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Les bases du déchiffrement de l'écriture de l'île de Pâques

[article]

Fait partie d'un numéro thématique : Le phénomène urbain en Mélanésie
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Page 289

Les bases du déchiffrement de récriture de l'île de Pâques

par

Konstantin POZDNIAKOV *

(Gr2/3, Kr3, Ra6, Ab4, Ev3, Sa1, Cb2, Ev6, Hv12, Rb6, Ca2/3, Cb12)

Note de l'éditeur

L'actualité nous conduit à publier cet article, bien qu'Une présente aucun rapport avec le thème de ce numéro de notre Journal. Ces derniers mois, les médias ont largement rendu compte, parfois de façon inexacte, des études actuelles sur l'écriture de l'île de Pâques et en particulier des déchiffrements proposés par S. Fischer.

Nous publions donc les premiers résultats de l'étude originale que K. Pozdniakov a présentée aux membres de notre Société le 12 avril 1995.

Rappelons que les textes pascuans gravés ne sont conservés que sur 26 objets en bois (surtout des tablettes, mais aussi deux pectoraux rei miro, un « bâton », une sculpture zoomorphe et même une tabatière), désignés par les lettres de l'alphabet (A, B, C...Z), qui désignent également les textes. Les supports des textes sont souvent gravés sur leurs deux faces, portant la lettre r pour le recto et v pour le verso (Er, Ev), ou a et b lorsque l'ordre de lecture n'est pas certain (Aa, Ab). Les signes sont organisés en lignes, désignées par un chiffre 1, 2, 3... (Aal) ; enfin les différents signes portent eux même un numéro : signe n° 76, etc.

De sensationnels déchiffrements de l'écriture de l'île de Pâques nous sont régulièrement proposés et un lecteur intéressé peut trouver au moins une vingtaine de publications consacrées à la lecture phonétique et au contenu sémantique des tablettes pascuanes.

L'automne 1995 a été fertile en déchiffrements : deux auteurs, Steven Fischer et Irina Fedorova, ont publié les résultats de leurs recherches dans ce domaine. Il faut souligner que, cette fois, il ne s'agit pas de publications d'amateurs passionnés par « les mystères de Râpa Nui », mais de travaux de spécialistes renommés, qui étudient depuis des années la culture des anciens Pascuans, et en particulier leur écriture. Pourquoi, donc, discuter à nouveau des problèmes de base de ce travail de déchiffrement, pourquoi réviser les sources potentielles d'analyse, quand les résultats sont déjà publiés — autrement dit,

quand tout est déjà terminé ? Je pense, cependant, que c'est le moment de le faire ; ce sont justement ces publications récentes — chacune prétendant être pour « la première fois scientifique » — qui m'inspirent ce sentiment.

Il n'est pas inutile que nous nous accordions sur ce que veut dire « scientifique », tant pour les résultats obtenus que pour les principes méthodologiques du déchiffrement de l'écriture de Râpa Nui.

Commençons par un examen des articles de S. Fischer (1, 2), d'autant plus qu'ils ont déjà inspiré deux comptes rendus bienveillants (3, 4).

Pour S. Fischer, le point de départ de son déchiffrement est indiscutable : le texte présenté sur le bâton de Santiago (texte I) est constitué de triades de graphèmes, où le signe 76 (« s'accoupler ») est toujours le dernier signe du premier graphème d'une triade ; parfois ces triades sont

* Directeur de recherche au Musée d'anthropologie et d'ethnographie de l'Académie des Sciences de Russie (Saint- Pétersbourg)

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