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Bilan social et économique de la séquence orageuse du 22 septembre 1992 dans le sud du couloir rhodanien / Social and economic consequences of the storms on 22 September 1992 in the southern Rhône corridor

[article]

Année 1993 68-2-3 pp. 175-192
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REVUE DE \7 EOGRAPHIE DE LYON VOL 68 2-3/93

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Jacques COMBY

Doctorant Université Jean Moulin CNRS, URA 260

Bilan social et économique de la séquence orageuse du 22 septembre 1992 dans le sud du couloir rhodanien

Les intempéries du 22 septembre 1992 dans le sud de la France ont durement affecté les économies régionales et provoqué le désarroi matériel et moral d'une nombreuse population. Le Ministère de l'Intérieur, sur proposition des Préfets, a déclaré 531 communes, dans 8 départements différents, en état de catastrophe naturelle (fig. 1). Le terme en la matière ne signifie pas, naturellement, que toutes les communes retenues ont souffert de la même manière. Cependant, l'évaluation des conséquences de l'événement montre que l'on ne peut réduire son impact socio- économique à la tragédie de Vaison-la-Romaine, ou au seul Vaucluse. L'Ardèche, la Drôme et le Gard ont eux aussi été très touchés. En dépit de ce premier constat il est difficile de dresser un bilan précis. Le court délai qui sépare sa rédaction de la catastrophe rend très approximative l'évaluation de nuisances et dégâts encore partiellement expertisés et trop nombreux pour être répertoriés dans leur intégralité. Par ailleurs le bilan était conditionné par la disponibilité de l'information et la collaboration des acteurs socio-économiques publics et privés, sans lesquels il eut été irréalisable (la liste des organismes consultés est reportée en fin d'article). Dans la majorité des cas, malgré la forte surcharge de travail occasionnée par l'événement aux services consultés, les démarches effectuées ont reçu un accueil très favorable. En quelques occasions pourtant, la crainte de l'utilisation qui pouvait être faite de ces informations et la volonté avouée de leur conserver un caractère confidentiel n'ont pas permis d'obtenir les renseignements souhaités, ou alors seulement de manière imprécise. Il convient enfin de souligner que les commentaires et analyses recueillis sont le reflet de perceptions déterminées par les caractéristiques spécifiques des services ou des populations interrogés, chacun ayant vécu "sa" catastrophe. En raison, de ces limites imposées à l'exhaustivi- té, et du désir de nous conformer à la volonté des informateurs, ce bilan est une évaluation partielle et relative des conséquences de l'événement.

Evaluation des nuisances et dégats dans le sud du couloir rhodanien

Localisation des secteurs les plus touchés

La répartition géographique des dégâts intéresse en partie seulement les 4 départements concernés (fig. 1)

- En Ardèche selon le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile (SIDPC), 3 secteurs sont à distinguer. Le premier secteur regroupe les vallées de l'Eyrieux et de son affluent la

Dorne. La haute et la moyenne vallée de l'Ardèche, de la source au plateau de la Chavade, jusqu'à Ruoms. Les dégâts les plus significatifs se regroupant le long de ses affluents la Fontaulière et du sous-affluent la Bourges, le Lignon, à un moindre degré la Volané et la zone de confluence entre l'Ardèche et ces cours d'eau à caractère torrentiel (secteurs de Pont-de-Labeaume, Lalevade, Labegude). Le second secteur rassemble les vallées de la Drobie et de la Beaume après sa confluence avec la Drobie, qui se jette dans l'Ardèche en rive droite à Ruoms. Le troisième concerne enfin la vallée du Chassezac (notamment dans la commune de Les Vans). -Le sud de la Drôme : Le Nyonsais et les Baronnies surtout. En particulier la vallée de l'Eygues et de ses affluents de rive gauche (de Sahune à Tulettes, 40 km) et la vallée de l'Ouvèze, de Buis-les-Baronnies au Vaucluse. L'arrondissement de Die, dont la vallée de l'Ouïe. Quelques communes à la frontière nord de l'enclave vauclusienne de Valréas (par exemple : Montbrison-sur-le Lez, Saint-Pantaléon-les-Vignes).

- Le nord du Vaucluse : Les moyenne et basse vallées de l'Ouvèze et de l'Eygues et la plaine du Comtat. L'enclave vauclusienne de Valréas dans la Drôme.

- L'ouest du Gard : Le bassin-versant de la Vidourle, touché par les orages dès le 21 au soir (Sommières). La frange cévenole du département, le long d'un arc de cercle regroupant les contreforts des Cévennes et les plaines environnantes. L'est du département, de Nîmes jusqu'aux Bouches-du-Rhône et au Vaucluse, semble avoir été en grande partie épargné par les crues. Par ailleurs, le Gard a globalement moins souffert que l'Ardèche, la Drôme et le Vaucluse.

Les dégâts et nuisances ont trouvé leur origine dans divers phénomènes. Les crues et les inondations furent les plus spectaculaires et les plus destructrices. Cependant d'autres facteurs, en particulier météorologiques (grêle, vent, foudre), parfois aggravés par des facteurs locaux (nature des sols, absence de végétation, topographie, provoquant des glissements de terrain, un accroissement du ruissellement de surface, etc.), ont causé des dommages importants. L'impact économique de chacun de ces facteurs a varié en fonction de la localisation et des caractéristiques des services et populations affectés.

Les difficultés rencontrées par EDF

Au total, on peut estimer à 195 000 le nombre d'abonnés momentanément privés d'électricité soit 22 % du total des abonnés) pour les 4 départements (fig. 2).

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