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COMMERCE EXTERIEUR

Exporter au Japon les atouts français

J.P. Cling, J.C. Donnellier et J. Toujas- Bernate*

Les échanges avec le Japon tiennent une place secondaire dans l'ensemble du commerce extérieur français. Mais ils sont profondément déficitaires : nous vendons au Japon à peine moitié moins que nous lui achetons, et le déficit atteint près de 30 milliards de francs en 1990. La France y est dans l'ensemble moins présente que certains de ses partenaires (Royaume-Uni, Italie) qu'elle précède pourtant sur le marché mondial.

Cette performance médiocre s'explique tout d'abord par une offre française coïncidant peu avec la demande japonaise. Cependant, la France dispose de plusieurs "points forts" à l'exportation recouvrant des "points faibles" de l'économie japonaise. A l'exception des "produits de luxe", certaines de ces spécialités semblent insuffisamment valorisées au Japon : produits alimentaires, produits chimiques et pharmaceutiques, matériel aéronautique.

En dehors d'obstacles réglementaires et tarifaires, les exportateurs français se heurtent, en effet, à un réseau de distribution complexe et discriminatoire qui avantage les firmes japonaises et les exportateurs installés de longue date par rapport aux nouveaux venus. L'éloignement géographique et les exigences spécifiques des consommateurs japonais constituent enfin autant d'obstacles supplémentaires à nos exportations.

Au-delà d'un nécessaire effort d'adaptation de la part des exportateurs français, des négociations commerciales entre la CEE et le Japon seraient susceptibles d'atténuer certains obstacles et de favoriser ainsi une meilleure valorisation de nos produits sur un marché riche de potentialités.

* Jean-Pierre Oing fait partie du bureau Analyse et Prévision de la Direction des Relations Economiques Extérieures, Jean-Christophe Donnellier est chef de ce même bureau, et Joël Tou- jas-Bemate fait partie de la division Etudes Economiques de I 'IN SEE.

Cet article s 'inscrit dans le prolongement d'un rapport rédigé à la demande du Premier ministre [1J.

Les nombres entre crochets renvoient à la bibliographie en fin d'article.

Les échanges commerciaux franco-japonais sont fortement déséquilibrés à notre désavantage depuis le début des années quatre-vingt. En 1990, ce déficit atteint 28,9 milliards de francs. Seuls les déficits avec l'Allemagne (42,3 milliards de francs), avec le Royaume-Uni (39,8 milliards de francs), et avec les Etats-Unis (33,6 milliards de francs) sont plus importants.

A l'importation, tant en niveau qu'en structure, la situation de la France n'apparaît pas isolée, bien au contraire. L'offre japonaise répond à des demandes françaises non satisfaites ni par l'offre domestique ni par l'offre européenne voire américaine. Nous achetons au Japon ce qu'il a su produire à bon prix et souvent au plus haut niveau de qualité (informatique, construction électrique et électronique domestique) selon une stratégie à long terme de

quête de l'offre mondiale à partir de son marché intérieur.

A l'exportation, par contre, la France ne fait pas mieux que ses partenaires européens et est parfois en retrait : même compte tenu de la moindre ouverture du marché intérieur japonais par rapport à celle des autres grands pays industrialisés, les exportations françaises sont particulièrement faibles.

Cette faiblesse s'explique d'abord par une mauvaise adéquation des "points forts" français aux * 'points faibles" de l'économie japonaise. D'une part, notre offre est plutôt concurrente que complémentaire de l'offre japonaise, d'autre part, les importations japonaises sont surtout constituées de produits de base. Cette faiblesse est due aussi à une valorisation insuffisante des points forts français les mieux adaptés

ECONOMIE ET STATISTIQUE N» 24t. MARS 1991

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