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VIE QUOTIDIENNE

Familles ouvrières

et chômage : des budgets

difficilement compressibles

par Gisèle Fournier, Michel Glaude et Emmanuel Reynaud

Chez les ménages ouvriers, le chômage du mari ou de l'épouse ampute les ressources d'environ 25 %. La réduction des dépenses ne répond pas à celle des ressources : elle n'est que de 15 %.

Dans un premier temps, des économies sont réalisées sur les dépenses les plus flexibles. Les vacances et les loisirs sont les plus touchés; les achats d'habillement sont souvent reportés. Lorsque le chômage se prolonge, la remise en cause du mode de vie est plus profonde. Ceci est particulièrement vrai pour l'alimentation, qui représente un tiers du budget des ménages ouvriers. Dans ce domaine, les restrictions sont fortement ressenties, parce qu'elles sont quotidiennes. De même les réductions sur les transports, faibles au début, s'accentuent ensuite. Elles se

manifestent davantage sur l'automobile que sur les transports en commun.

Cette description générale mérite d'être complétée par celle de deux types extrêmes de situations. D'un côté, des ménages ruraux, où l'épouse est au foyer, assez âgés, propriétaires de leur logement et peu endettés pour l'achat de biens durables; travail domestique et production du jardin leur évitent certaines dépenses. Malgré ces facteurs favorables, la suppression d'un unique salaire rend leur situation difficile. A l'opposé, des ménages urbains, jeunes, locataires, assez endettés, et dont l'épouse est active; leur niveau initial de consommation plus élevé et le salaire du conjoint leur permettent de supporter plus aisément les difficultés.

En 1979, un chômeur sur deux appartenait à un ménage dont ie chef était ouvrier. Les ménages ouvriers ne regroupent que 38 % de la population active; ils sont donc plus fortement touchés par le chômage que le reste de la population. En 1979, le taux de chômage était pour eux de 7,3 %, alors qu'il n'était que de 5,3 % et 3,9 % pour les actifs appartenant à un ménage dont ie chef était employé et cadre moyen. De la recherche du premier emploi pour un jeune sortant de l'enseignement professionnel au licenciement collectif touchant un ouvrier chef d'une famille de deux enfants, le chômage recouvre des réalités bien différentes

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selon la situation familiale et la circonstance de recherche d'emploi du chômeur (encadré p. 38). Son incidence sur le montant des ressources et plus généralement sur le mode de vie du ménage auquel appartient le chômeur dépendra également du type de chômage rencontré.

* M. Glaude, qui fait partie de la division « Conditions de vie des ménages » du département « Population-ménages » de l'INSEE, a réalisé cette étude avec G. Fournier et E. Reynaud, qui effectuent une recherche financée par l'Institut de Recherches Économiques et Sociales sur « Chômage et consommation ».

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