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COMMUNICATION

nouvelles découvertes par le centre franco-égyptien

d'étude des temples de karnak

par m. jean lauffray.

La création en 1967 du Centre franco-égyptien d'étude des Temples de Karnak est due aux efforts conjugués et inlassables de Son Excellence le Docteur Sarwat Oukacha, Ministre de la Culture de la République Arabe Unie et de Mme Desroches-Noblecourt. Le Docteur Gamal ed-Din Moukhtar, Directeur général du Service des Antiquités, M. Basdevant, Directeur général des Relations Culturelles et M. Monbeig, Directeur du c.n.r.s., ont apporté leur concours constant à la mise en place de ses structures administratives.

Toutes les attributions de l'ancienne Direction des travaux de Karnak ont été transférées au Centre qui les assume désormais en plus de celles qui lui sont propres. C'est un devoir pour le Directeur du Centre franco-égyptien de rendre hommage à l'œuvre immense accomplie par ses prédécesseurs, en particulier Legrain, Pillet et H. Chevrier. Ils ont consacré une partie de leur existence au sauvetage des monuments de Karnak. Sans eux, le Temple d'Amon Ré et sa salle hypostyle ne seraient plus qu'un amas de décombres.

Grâce à la restauration de la traditionnelle amitié entre la France et l'Egypte, le jeune Centre bénéficie de conjonctures favorables. Travaillant en étroite collaboration avec les services égyptiens, il est placé sous le contrôle d'une Commission Supérieure présidée par le Ministre de la Culture de la R.A.U. et composée d'un nombre égal de français et d'égyptiens, archéologues et techniciens. Les cadres de direction comprennent un Directeur général, un co-directeur égyptologue, M. Serge Sauneron, secrétaire général de l' Institut français d'Archéologie orientale du Caire ; un directeur adjoint, M. Pierre Anus, architecte ; un conducteur de travaux, un chef de laboratoire de restauration, un chef de laboratoire photographique, un maître tailleur de pierres. Des spécialistes de diverses disciplines peuvent être appelés en consultation.

Parmi les membres égyptiens du Centre, je me dois de citer M. Ramadan Saad, l'égyptologue résident de Karnak dont la collaboration nous est d'un grand secours.

Les tâches confiées au Centre sont multiples, variées et d'une ampleur qui impose la mise en œuvre d'énormes moyens. Rappelons que le site s'étend sur plus de 3 kilomètres carrés dont 75 hectares de surface construites connues. Toutes ces tâches, même les plus techniques, conduisent à des découvertes archéologiques et sont