Couverture fascicule

Encore une fois Chrétien de Troyes et la matière byzantine : la révolution des femmes au palais de Constantinople

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 267

7*1

MELANGES

Encore une fois Chrétien de Troyes et la « matière byzantine » : la révolution des femmes au palais de Constantinople

Einz mialz nel firent nules dames Cligès (v. 5966)

Résumé

Dans le Cligès de Chrétien de Troyes, écrit vers 1176, le coloris byzantin est très fort. Une grande partie de l'histoire se passe à Constantinople où Cligès, prince grec né en Occident, attend son tour pour occuper le trône usurpé par son oncle Alis l. Il a séjourné longtemps en Occident où son père a servi à la cour du roi Arthur et épousé une dame occidentale. En compagnie de son oncle Alis il y retourne chercher une femme pour ce dernier. Ce sera Fénice dont Cligès tombera amoureux aussi. Il y a déjà longtemps, F. Settegast s'est référé à plusieurs épisodes de l'histoire byzantine qu'aurait repris Chrétien de Troyes2. Les derniers chercheurs à s'occuper de ce roman et de ses aspects byzantins se sont intéressés plutôt à l'histoire contemporaine. Notamment le nom de Cligès les a intrigués. Dérivant du grec KXiTÇieaOXàv, ce serait le nom du sultan turc Kilidj Arslan. Maintes fois les croisés et autres voyageurs ont été en contact avec lui. Selon certaines légendes circulant en Occident sa mère était une chrétienne d'origine occidentale, probablement capturée lors du passage des armées de croisés. Le sultan a été en bons termes avec Byzance jusqu'en septembre 1176, date à laquelle il détruisit à Myriocéphalon une grande partie de l'armée byzantine, dans laquelle servaient bon nombre de merce-

1. Je me suis servie de l'éd. d'A. Micha, Paris, 1970 ; — J. Frappier, Chrétien de Troyes, Paris, 1957, p. 106.

2. F. Settegast, «Byzantinisch-Geschichtliches im Cligès und Yvain», Zeitschr. f. roman. Philol., XXXII, 1908, p. 400-416, article qui à mon avis, fut rejeté trop catégoriquement par M. Roques, Romania, XXXVIII, 1909, p. 613-614.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw