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Note

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Année 1942 11-1 pp. 23-24
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NOTE DE M. VAN DEN BRUWAENE

La rédaction de Y Antiquité Classique me permet d'ajouter deux ou trois remarques aux critiques de M. Boyancé.

J'ai fait une étude patiente, et, je tiens à le dire, parfaitement indifférente à ce que serait le résultat de mes recherches. Pas un instant, je n'ai voulu prendre parti ni pour ni contre aucun actuel et donc je ne pars en guerre ni contre M. Boyancé ni contre M. Harder, son inspirateur,

II me sera cependant permis de regretter que mon eminent ait lu très rapidement mes textes : Dans sa note VI il me fait dire «Tout fait supposer que..;.». En présentant ainsi mon travail, il me prête une allure de généralisateur que le lecteur ne retiendra pas s'il se rappelle que quelques lignes plus haut (p.

148), je dis « Tout ici fait songer à Posidonius ». Pour citer une

demi-page de mon travail, M. Boyancé aurait dû la reprendre telle quelle et non la regrouper dans un ordre qui la trahit. Quand M. Boyancé dit que je propose trois solutions, il plaide ; je ne propose qu'une solution, un lecteur non prévenu n'aura pas de peine à s'en apercevoir, mais il ne soudera pas l'une à l'autre la page 138, la page 148 et la page 130 sans vouloir remarquer que mes contextes ne peuvent laisser subsister aucun doute sur la solution proposée par moi.

Mon critique refuse les preuves basées sur les termes cicéro- niens et veut que l'on juge les idées. Faut-il insister sur cette de méthode ? Devrons-nous condamner un ouvrage comme celui de Zeller? Si l'on préfère une méthode qui ergote sur le sens « générique» et le sens « spécifique » des mots français, je ne puis que souhaiter bon succès ; je continuerai quant à moi, à comparer les termes grecs et latins.

Faire supposer que Cicerón interchangeait les mots par pur souci d'élégance, c'est se tromper sur Cicerón.

Mon contradicteur s'étonnera-t-il si je ne puis attribuer à autre chose qu'à une distraction de sa part le fait de mettre sur le même pied des textes du De Oratore, du De Officiis, de Varron même, et

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