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Les «Chaliers» et les sans-culottes lyonnais (1792-1793)

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LES «CHAUERS »

ET LES SANS-CULOTTES LYONNAIS (1792-1793)

Cette thèse est consacrée à l’étude de Chalier et de ses partisans pendant la révolution lyonnaise. Le rôle qu’ils ont joué constamment dans le mouve¬ ment sans-culotte lyonnais jusqu’aux premiers mois de 1793 fut très important. En réalité, bien qu’ils n’aient pas formé un parti politique, ils ont été liés par un idéal commun et une même conception de l’action qu’ils devaient mener au sein du mouvement sans-culotte.

Il faudrait tout d’abord expliquer pourquoi je me suis attaché à l’étude du mouvement sans-culotte lyonnais et du groupe des «Chalier s ». Pour deux raisons, me semble-t-il.

Tout d’abord, par rapport aux études japonaises antérieures sur la Révolu¬ tion française. Depuis la Restauration de Meiji (c’est-à-dire la révolution bour¬ geoise du Japon en 1868), le Japon a toujours porté un grand intérêt à la Révo¬ lution française ; dans quelle mesure pouvait-on comparer la Restauration de Meiji à la Révolution française ? D’une part, on a traduit en japonais les ouvra¬ ges de Mignet, Jaurès, Mathiez et Lefebvre, d’autre part les chercheurs japonais ont surtout porté leur intérêt sur les aspects sociaux, notamment la réforme agraire pendant la Révolution. Cependant depuis une dizaine d’années, leur intérêt est passé de plus en plus des problèmes socio-économiques au mouve¬ ment populaire. Analysant le mécanisme du mouvement sans-culotte, la cons¬ cience populaire, la démocratie populaire et sociale dans ce mouvement, les relations entre militants et masses populaires, les historiens japonais désirent mieux comprendre le mouvement populaire du Japon de l’époque Meiji jusqu’à présent. Michio Shibata, professeur de l’Université de Tokyo, a présenté au Japon l’étude sur les sans-culottes parisiens d’Albert Soboul ; il a publié des études sur le babouvisme et sur la Commune de 1871 ; le professeur Kôji Inoué a publié un ouvrage sur Robespierre. Nous désirons donc maintenant mieux connaître non seulement les idées et le rôle des Robespierristes et du mouvement sans-culotte parisien, mais aussi ceux des Hébertistes, des Enragés, et notamment des mouvements sans-culottes dans les grandes villes de province pour faire progresser cette direction des études sur le mouvement populaire.

* Exposé de soutenance de thèse de doctorat de IIIe cycle, le 1er mars 1975, devant l’Université de Lyon-I.

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