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Conclusion : La basilique de Martin le Confesseur

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Conclusion

La basilique de Martin le Confesseur

Les études qui précèdent ont été heureusement suscitées, rassemblées et publiées par M. le doyen Le Bras, par M. le chanoine Sadoux, recteur de la basilique Saint-Martin, et par M. Palanque pour commémorer le centenaire de la découverte de l'emplacement où reposa pendant tout le Moyen âge le tombeau de saint Martin.

Les recherches avisées et impartiales qui retracent si clairement tous les divers aspects de la vie du monastère de Saint-Martin de Tours depuis le Moyen âge jusqu'à la Révolution n'ont pas besoin de commentaires; je soulignerai seulement leur utilité non seulement pour l'histoire locale mais pour l'histoire générale. Les études consacrées aux âges antérieurs ne sont pas moins précieuses : elles renouvellent en partie ou précisent singulièrement nos connaissances sur les monuments qui ont abrité tour à tour le corps de celui qui fut le confesseur le plus vénéré de toute la Gaule pendant l'époque franque1.

Il est aujourd'hui établi que l'abbé Chevalier commit une singulière erreur en supposant que les substructions voisines du tombeau retrouvé en 1860 étaient les restes de la basilique construite par l'évêque Perpetuus (461-491). Ces substructions sont* celles du sanctuaire à chapelles rayonnantes de l'église reconstruite par les soins du trésorier Hervé de Buzançais après un incendie survenu en 997 et consacrée, le 4 juillet 1014. En effet, les témoignages de deux chroniqueurs contemporains d'Hervé de Buzançais attestent que l'église construite par celui-ci était beaucoup plus grande que celle qui avait été incendiée en 997; d'autre part, Hervé avait

1. Une carte des lieux d'origine des pèlerins cités par les textes du haut Moyen âge a été publiée, avec un excellent commentaire, par M. Ch. Lelong, « De l'importance du pèlerinage de Tours au vi* siècle », dans le Bulletin trimestriel de la Société archéologique de Touraine, t. XXXII, I960. Sur le rang de Tours parmi les villes saintes de la monarchie franque, outre les si judicieuses remarques de M. Ewig qu'on a lues plus haut, cf. Pierre Courcblle, « Le titre d'Auguste décerné à Clovis », dans le Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1948-1949, p. 46-57.

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