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LE PREMIER REMPART DE PALMYRE 231

COMMUNICATION

LE PREMIER REMPART DE PALMYRE, PAR M. DENIS VAN BERCHEM, CORRESPONDANT DE L'ACADÉMIE.

En mai 1954, j'avais l'honneur de présenter à l'Académie les réflexions que m'inspiraient alors les enceintes successives qui se voient encore ou qui ont laissé des traces sur le site de Palmyre1. Combattant l'opinion d'A. von Gerkan, qui voulait que l'enceinte la plus récente fût celle de la reine Zénobie, édifiée au temps de sa guerre contre Aurélien, j'exposais les raisons qui me la faisaient attribuer à l'empereur Dioclétien2. Dans ce même exposé, j'attirais l'attention sur l'existence d'un rempart antérieur, bien visible aujourd'hui encore sur l'arête qui domine la source Efca, et que M. Starcky avait attribué par conjecture, mais sans argument contraignant, au Ier siècle de notre ère3. Si l'on reconnaît dans ce rempart le reste d'une première enceinte, on doit admettre du même coup, pour la Palmyre classique, une implantation différente de celle de la ville du Bas-Empire, et une surface sensiblement plus grande.

M. Carcopino avait alors patronné ma communication à l'Académie, et si je reviens aujourd'hui sur le même objet, c'est pour me conformer au vœu qu'il exprima lors de notre dernier entretien. C'est dire combien douloureusement je ressens la disparition, survenue dans l'intervalle, d'un maître vénéré.

Une donnée nouvelle permet en effet de confirmer et même de préciser la conjecture de M. Starcky sur la date de ce rempart. En mars 1966, l'Académie entendait un rapport de M. R. du Mesnil du Buisson sur les fouilles exécutées par lui l'année précédente en plusieurs points du site de Palmyre et très particulièrement au sommet de la colline qui domine la source Efca et à laquelle je donnerai désormais comme lui le nom de Mountar4. Il a le mérite d'y avoir mis au jour les restes d'un édifice sacré, comportant une cella et un vestibule orné de deux colonnes. Par comble de chance, une inscription, gravée sur un linteau retrouvé sur place, fait connaître le nom du dieu, Bel Hammon, et la date de construction de l'édifice, 89 ap. J.-C. Mais M. du Mesnil du Buisson n'a pas distingué la relation qui existe entre ce temple et le mur contre

1. CRAI, 1954, p. 162 ; le texte complet de mon exposé dans Syria, 31, 1954, p. 256 sq. 2. Ces raisons ont emporté l'adhésion à ma thèse de MM. D. Schlumberger, Mil. Univ. Saint-Joseph, 38, 1962, p. 87 et J. Starcky, Dict. de la Bible, Suppl., fasc. 34, 1960, p. 1088. 3. Palmyre, Guide archéologique, Beyrouth, 1941, p. 24. 4. CRAI, 1966, p. 158 sq.

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