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Le concept d’Aurignacien : entre rupture préhistorique et obstacle épistémologique

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Bulletin de la Société préhistorique française 2008, tome 105, no 4, p. 737-747 Nicolas TEYSSANDIER et Despina LIOLIOS Le concept d’Aurignacien : entre rupture préhistorique et obstacle épistémologique

Résumé

Abstract

Un paradigme très puissant : la pensée de H. Breuil, apports et obstacles

Depuis les premiers moments de sa conception, l’Aurignacien occupe un rôle déterminant dans l’histoire du Paléolithique. Cet article tente d’interroger cette notion sous l’angle des problèmes interprétatifs liés à sa construction et à son utilisation. Il ne s’agit en aucun cas d’une chronique historiographique, mais d’un moment de prise de recul par rapport à notre objet d’étude. Le paradigme qui a prévalu jusqu’à une période récente voyait dans l’Aurignacien la première culture européenne propre à l’Homme moderne ; ce paradigme a été en grande partie édifié selon le cadre proposé par H. Breuil (1913) au début du XXe siècle. Et l’on comprend aisément pourquoi l’Aurignacien a su cristalliser, dès cette époque, une grande attention. En effet, comment ne pas voir dans les innovations techniques qui le caractérisent, pièces d’art mobilier et autres parures, la preuve manifeste de ce que par ailleurs l’évolutionnisme revendiquait depuis longtemps : l’évolution de la vie va du simple au complexe, de l’homogène à l’hétérogène, du continu au discontinu. H. Breuil adhérait pleinement à cette représentation progressiste, tant il voyait dans l’évolutionnisme le résultat de la démarche scientifique par excellence. Dans sa leçon d’ouverture à la chaire de Préhistoire du Collège de France, en décembre 1929, n’avait-il pas écrit : «Toute réalité dérive au moins en bonne partie de ses antécédents et devient également en partie le principe des réalités qui suivent. C’est là non une

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