An arbor of one's own? Aemilia Lanyer and the early modern garden

Authors

  • Christine Coch

DOI:

https://doi.org/10.33137/rr.v40i2.9016

Abstract

Le jardin d'agrément de la Renaissance offrait aux femmes un accès inaccoutumé à un espace produit de l'art et où elles pouvaient exercer une puissance créatrice. Le statut ambigu du jardin, à la fois comme extension de l'espace public de la résidence et comme lieu retiré et plus intime, procure un site tout à fait adapté à l'expression dramatique des difficultés de la femme écrivain, déchirée entre les contraintes sociales et la volonté d'expression personnelle artistique. Pour Aemilia Lanyer, le jardin joue ces deux rôles. En tant que sanctuaire pour elle et son mécène, le jardin de Cookham inspire la vision utopique d'un monde acceptant son travail en tant que poète. Or, ce même jardin, par sa perméabilité à l'ordre social extérieur, laisse apercevoir également les limites du jardin comme vision utopique. Ultimement, Lanyer réfute au jardin sa capacité de servir d'analogie à son art comme refus de soumission aux iniquités de l'ordre.

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Published

2004-01-01

How to Cite

Coch, C. (2004). An arbor of one’s own? Aemilia Lanyer and the early modern garden. Renaissance and Reformation, 40(2), 97–118. https://doi.org/10.33137/rr.v40i2.9016