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Modern Local Government among the Makua1

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The Makua, with their neighbours the Mwera and Makonde, form the most north-easterly extension of the great belt of matrilineal peoples stretching eastward from the Congo through Nyasaland and Northern Rhodesia to Mozambique and South Tanganyika. They have been little studied, either by anthropologist or linguist, and the scanty literature, none of it later than 1930, reflects the passing impressions of travellers rather than the careful recordings of scientists.

Résumé

SYSTÈME ACTUEL D'ADMINISTRATION LOCALE PARMI LES MAKUA

Les Makua sont un peuple matrilinéal répandu sur toute l'étendue du Tanganyika méridional et de l'Afrique Orientale Portugaise. Ils sont organisés par clans exogames portant différents noms, mais, exception faite de certaines fédérations temporaires de clans, en temps de guerre, ils n'ont jamais formé un groupe unitaire. Les clans ont tendance, actuellement, à se disperser et à s'interpénétrer avec les membres d'autres groupes. La langue makua comprend plusieurs dialectes distincts, dont quelques-uns sont mutuellement inintelligibles. Pendant les premiers temps de l'Administration Britannique, les chefs de lignées étaient responsables de l'administration locale, mais par suite de la fragmentation croissante des lignées et de l'interpénétration des clans, les chefs de lignées ont cessé d'être représentatifs ou d'exercer une autorité quelconque, sauf sur un petit groupe localisé. En 1938, les chefs de lignées ont été groupés en dix Conseils pour les besoins de l'administration locale. Ce système ne s'est pas avéré satisfaisant et en 1944 l'autorité traditionnelle des clans a été remplacée par des Liwali, choisis et nommés par le Gouvernement, chacun d'eux étant responsable de l'administration d'une région délimitée de manière arbitraire. Les Liwali sont aidés par les Jumbe, dont plusieurs sont, en effet, des chefs de lignées. D'une manière générale, le système des Liwali s'est avéré efficace, puisque les Liwali sont choisis pour leurs qualités personnelles, et ordinairement ils sont surveillés par les Commissaires Régionaux; mais le système est défectueux du fait que les Liwali ne sont pas réellement les représentants du peuple, car, souvent, ils proviennent d'une région tout à fait différente. Les Jumbe sont plus souvent des hommes de la localité, mais ils n'ont que peu d'occasions et n'ont pas la capacité d'exprimer leur point de vue. Récemment, des Conseils Régionaux ont été établis; ceux-ci comprennent les Liwali de chaque région, les Jumbe, et un membre non-officiel pour chaque région. Malgré le fait que leurs fonctions sont d'un ordre entièrement consultatif, on espère que par l'intermédiaire de ces Conseils le peuple aura l'occasion d'exprimer son point de vue, et, de cette façon, pourra éventuellement s'intéresser à l'administration de ses propres communautés.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 24 , Issue 4 , October 1954 , pp. 349 - 358
Copyright
Copyright © International African Institute 1954

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References

page 349 note 2 The people call themselves Amakuani and their language Imakuani. Material on the language is scanty but Woodward's, An Outline of Makua Grammar’, Bantu Studies, 1926Google Scholar, is useful as also is De Castro's, F. M.Apartamentos sôbre a Lingua Emakua, Lourenço Marques, 1933.Google Scholar There are several significant dialects among which are Imitupi, Imeto, Ikorovera, Ipolopwe, and Isheni. Ilomwe may, perhaps, be considered as a separate language.

page 349 note 3 See Tew, Mary, Peoples of the Laie Nyasa region (Ethnographic Survey of Africa), International African Institute, 1950.Google Scholar

page 350 note 1 A Black Byzantium, 1942, p. 17.

page 353 note 1 Op. cit.

page 355 note 1 It is possible that there simply were no local men—a reflection at once upon the educational system, the lack of opportunities in the province for men to acquire experience, and the lack of interest shown in a post requiring considerable civic responsibility but with only mediocre remuneration.

page 355 note 2 The salaries for Liwalis were raised last year from 100s. per month to 160s per month, which, while a great improvement, is still too low in relation to their position.

Current (1951) wage-rates in other occupations were as follows:

Personal cook, 60s to 80s. per month.

Grade II teacher, 110s. to 160s. per month.

Grade II clerk (Junior Service), 185s. to 290s. per month.

page 356 note 1 I use the term ‘local government’ to suggest some degree of active participation by local inhabitants in their own affairs, in contrast to local administration, as exemplified by the Liwali system.

page 357 note 1 Voiced also by the Rev. J. Cornwall, of Chidya, at the U.M.C.A. conference in London. See East Africa and Rhodesia, 17 May 1951.

page 358 note 1 The democratic nature of these councils is, of course, partly illusory, since a vigorous council with views contrary to current policy would find its views quashed by the D.C.