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The aetiology, pathogenesis and control of theileriosis in domestic animals
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Copyright et permissions
© OIE (World Organisation for Animal Health), 2015
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Titre
Étiologie, pathogénie et contrôle de la theilériose chez les animaux domestiques
Auteur(s)
Volume
34
Num. périodique
2
Collection
Revue Scientifique et Technique
Date de parution
08/2015
Nbre/N° de page
pp. 599-611
Note-ill.
1 tab., 1 fig., 95 ref.
Resume_FR
Le genre Theileria comprend un grand nombre d’espèces de parasites vectorisés par les tiques, qui peuvent infecter diverses espèces d’animaux domestiques et sauvages, principalement des ruminants. Certaines de ces espèces, notamment T. parva et T. annulata, sont responsables de maladies lymphoprolifératives occasionnant une mortalité élevée, tandis que d’autres ne sont pas pathogènes. De nouvelles espèces pathogènes de Theileria ont été identifiées au cours des dix dernières années, en même temps qu’émergeaient des lignées pathogènes d’espèces précédemment non pathogènes. Les parasites du genre Theileria se caractérisent par le fait que certains stades de leur développement se déroulent à l’intérieur des leucocytes et des érythrocytes. La capacité de la plupart des espèces pathogènes de se multiplier de manière extensive pendant le développement intraleucocytaire participe à leur aptitude à déclencher une maladie. Cette propriété n’est toutefois pas le seul facteur d’apparition de la maladie, comme le montre l’exemple de T. parva qui a un taux de multiplication similaire à l’intérieur des cellules du buffle sans pour autant causer de maladie chez cette espèce. Ces parasites sont extrêmement pathogènes pour les espèces d’élevage, dont les jeunes sont particulièrement sensibles, de sorte que les méthodes de lutte recourant à la chimiothérapie ou à la prévention des infestations par les tiques s’avèrent coûteuses et difficiles à mener sur le long terme. Des vaccins utilisant des parasites vivants ont été utilisés sur le terrain pour lutter contre T. parva et T. annulata et ont rencontré un certain succès. Néanmoins, leur utilisation massive est rendue difficile par des contraintes pratiques liées à la production et à la distribution de ces vaccins. Des études sur la réponse immune chez les bovins ont permis de comprendre le mécanisme des réponses protectrices et d’identifier un certain nombre d’antigènes du parasite, qui font actuellement l’objet de recherches complémentaires en vue de développer de nouvelles solutions vaccinales.
Langue
ANGLAIS
Copyright
© OIE (World Organisation for Animal Health), 2015
Localisation
En ligne
PMID
26601460
Fichier lié Anglais
25-morrison-599-611
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