Les rapports entre histoire, politique et mémoire sont aujourd’hui au coeur de
nombreux débats qui ne peuvent laissez les histories indifférentes. Dans l’ensemble
ce sont les contemporanéistes qui ont le plus contribué sans doute parce que le plus
directement impliqués. On le voit bien à travers le cas espagnol et français avec
l’exemple des lois françaises contre le négationnisme en 1990 ou sur la reconnaissance
du génocide arménien en 2001 ou de la loi espagnole du 26 décembre 2007 définissant
les droits des victimes de la Guerre Civile et de la dictature franquiste. Je voudrais
cependant souligner que tous les historiens sont concernés en tant que professionnels
et que citoyens. A travers quelques cas toujours espagnols et français je voudrais rappeler
combien les initiatives du monde politique mettent en question le travail des
historiens, les thèmes qu’ils retiennent comme les manières d’écrire