GENGO KENKYU (Journal of the Linguistic Society of Japan)
Online ISSN : 2185-6710
Print ISSN : 0024-3914
Sur les Activités linguistiques des Arriérés
Minoru Go
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1968 Volume 1968 Issue 53 Pages 14-39

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Abstract

Nous nous permettons d'exposer ici un résumé des résultats obtenus par suite des investgations liguistiques, que nous avons faites en 1961, sur les arriérés relevés dans la colonie de réhabilitation Ashahigawa Gakuen, située à Chisaki, Gion, Okayama-shi.
Nous avons pris 20 arriérés comme objets directs, qui ont été recrutés, par procédé statistique, parmi 120 arriérés. Ces 20 appartiennent, psychologiquement, aux Débiles (IQ70-IQ50), aux Imbéciles (IQ50-IQ25) et aux Idiots (au-dessous de IQ20).
Voici le nombre total des mots utilisés, pendant une unité horaire de 1'investigation soit 2 heures: 2, 734 par les arriérés à IQ70; 1, 352 par ceux à IQ 50; et 273 par ceux à IQ20.
Nous constatons d'abord que la capacite linguistique des arriérés à IQ70 ne différe pas de celle des normaux, étant donné que ce nombre indiqué 2, 743 égale à celui des normaux. Nous faisons remarquer ensuite ce fait que la capacité linguistique des arriérés à IQ50 est la moitié, et celle des arriérés a IQ20 est un dixiéme de celle des normaux. Nous insistions enfin sur ce fait encore plus important qu'un enfant nommé H a montré de la réaction linguistique évidente au cours de notre mesure linguistique, bien que nous ne puissions pas mesurer son intelligence psychologique.
De tout ce qui précède, nous pourrions conclure que:
1) la capacité linguistique des arriérés surpasserait notre prévision.
2) la langue et I'intelligence ap partiendraient chacunes, dans I'individu, aux couches (axes différentes, et celle de la langue se trouverait plus profonde que celle de l'intelligence, étant donné que les arriérés à IQ20, et en particulier l'enfant, dont nous ne pouvons pas mesurer l'intelligence psychologique, ont montré de la réaction linguistique évidente.
3) la réhabilitation sociale des arriérés pourrait être effectuée, non seulement par le simple travail de force que l'on a jugé efficace jusqu'ici, mais encore sur le plan dit “spirituel”. N. B.-Les résultats des troisinvestigations complémentaires, que nous avons faites depuis 1961, indiquent que la capacité linguistique des arriérés s'estime plus grande.

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