Elsevier

Kidney International

Volume 2, Issue 3, September 1972, Pages 147-151
Kidney International

Laboratory Investigation
On the prevention of secondary hyperparathyroidism in experimental chronic renal disease using “proportional reduction” of dietary phosphorus intake

https://doi.org/10.1038/ki.1972.84Get rights and content
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On the prevention of secondary hyperparathyroidism in experimental chronic renal disease. Secondary hyperparathyroidism in chronic renal disease appears to begin with the first phase of nephron destruction and to progress in severity with advancing nephron loss. If phosphorus (P) intake remains constant during the evolution of chronic renal disease, each time that glomerular filtration rate (GFR) decreases, a transient period of P retention will follow. The ionized calcium concentration presumably will fall under these circumstances and the latter will stimulate the parathyroid glands. To prevent the development of secondary hyperparathyroidism, studies were performed in a group of seven dogs in which P intake was decreased in the diet proportionally to the decrease in GFR. P intake initially was 1200 mg/ 24 hrs and gradually was decreased to a mean of 234±15.7 mg/ 24 hrs. In control studies mean GFR was 56 ml/min and tubular reabsorption of phosphorus (TRP), 95 %. As GFR was decreased progressively to a mean of 12 ml/min, TRP remained at 92%. Parathyroid hormone (PTH) levels averaged 43 ± 4.6 µl equivalents per ml in the control phase and 45 ± 4.6 µl Eq/ml in the final phase of the study. These data provide support for the view that the adaptation in P excretion imposed by a constant P intake and a decreasing nephron population plays an important role in the pathogenesis of secondary hyperparathyroidism. Moreover, they suggest that if the necessity for the adaptation is obviated, hyperparathyroidism may be prevented, at least until the onset of vitamin D resistance.

Prévention du hyperparathyroidisme secondaire de la maladie du rein chronique et experimentale. L'hyperparathyroidisme secondaire de la maladie chronique du rein semble commencer au première stade de la destruction des néphrons, et devenir plus en plus sévère au fur et à mesure de la perte des néphrons. Si l'apport de phosphore (P) demeure constant pendant l'evolution de la maladie chronique du rein, chacque fois que le débit de filtration-glomérulaire (DGF) diminue, il s'ensuit une période éphemère de rétention de P. Dans ce cas on peut s'attendre que la concentration de calcium ionisé diminue, ce qui doit stimuler les glandes parathyroides. Pour prévenir le développement de l'hyperparathyroidisme, on a étudié un groupe de sept chiens chez lesquels l'apport alimentaire de P a été proportionellement à la diminution du DFG. L'apport de P était à l'origine de 1200 mg/24 hrs et a gradullement été diminué pour atteindre une moyenne de 234 ± 16 mg/24 hrs. La moyenne du DFG chez des expériences contrôles était de 56 ml/min et la réabsorption tubulaire de phosphore (RTP) de 95%. Tandis que le DFG diminuait progressivement pour atteindre une moyenne de 12 ml/min, la RTP demeurait 92%. Les niveaux de l'hormone parathyroide (HPT) était en moyenne 43 ± 4.6 µl équivalents per ml pendant la période contrôle, et 45 ± 4.6 µl Eq/ml au stade finale de l'experience. D'après ces données il est permis de penser que l'adaptation de l'excrétion de P imposée par un apport constant de P et un nombre décroissant de néphrons joue un rôle important dans la pathogénèse de l'hyperparathyroidisme sécondaire. Il semble en outre que si la nécessité d'une adaptation est eliminée, l'hyperparathyroidisme se trouve prévenu, tout au moins jusqu au commencement de la résistance à la vitamine D.

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