Elsevier

CJC Open

Volume 2, Issue 4, July 2020, Pages 249-257
CJC Open

Original Article
Multidisciplinary Code Shock Team in Cardiogenic Shock: A Canadian Centre Experience

https://doi.org/10.1016/j.cjco.2020.03.009Get rights and content
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Abstract

Background

Cardiogenic shock (CS) is associated with high mortality. We report on a “Shock Team” approach of combined interdisciplinary expertise for decision making, expedited assessment, and treatment.

Methods

We reviewed 100 patients admitted in CS over 52 months. Patients managed under a Code Shock Team protocol (n = 64, treatment) from 2016 to 2019 were compared with standard care (n = 36, control) from 2015 to 2016. The cohort was predominantly male (78% treatment, 67% control) with a median age of 55 years (interquartile range [IQR], 43-64) for treatment vs 64 years (IQR, 48-69) for control (P = 0.01). New heart failure was more common in the treatment group: 61% vs 36%, P = 0.02. Acute myocardial infarction comprised 13% of patients in CS. There were no significant differences between treatment and control in markers of clinical acuity, including median left ventricular ejection fraction (18% vs 20%), prevalence of moderate-severe right ventricular dysfunction (64% vs 56%), median peak serum lactate (5.3 vs 4.7 mmol/L), acute kidney injury (70% vs 75%), or acute liver injury (50% vs 31%). Inotropes, dialysis, and invasive ventilation were required in 92%, 33%, and 66% of patients, respectively. Temporary mechanical circulatory support was used in 45% of treatment and 28% of control patients (P = 0.08). There were no significant differences in median hospital length of stay (17.5 days), 30-day survival (71%), or survival to hospital discharge (66%). Over 240 days (IQR, 14,847) of median follow-up, survival was 67% for treatment vs 42% for control (hazard ratio, 0.53; 95% confidence interval, 0.28-0.99; P = 0.03).

Conclusion

A multidisciplinary Code Shock Team approach for CS is feasible and may be associated with improved long-term survival.

Résumé

Contexte

Le choc cardiogénique (CC) est associé à une mortalité élevée. Nous décrivons une approche où la prise de décision, l’évaluation rapide des cas et le traitement sont confiés à une « équipe de choc » interdisciplinaire.

Méthodologie

Nous avons examiné les cas de 100 patients hospitalisés en raison d’un CC sur une période de 52 mois. Les patients pris en charge par une équipe interdisciplinaire selon un protocole d’intervention déclenché par un code-choc (n = 64, groupe traité) de 2016 à 2019 ont été comparés à des patients ayant reçu des soins courants (n = 36, groupe témoin) de 2015 à 2016. Les patients de la cohorte étaient majoritairement de sexe masculin (78 % dans le groupe traité, 67 % dans le groupe témoin) et l’âge médian était de 55 ans (intervalle interquartile [IIQ] : 43-64) au sein du groupe traité par rapport à 64 ans (IIQ : 48-69) au sein du groupe témoin (p = 0,01). Les nouveaux cas d’insuffisance cardiaque étaient plus fréquents dans le groupe traité : 61 % vs 36 % (p = 0,02). Les patients hospitalisés en raison d’un CC avaient subi un infarctus aigu du myocarde dans 13 % des cas. Aucune différence significative n’a été relevée entre le groupe traité et le groupe témoin au chapitre des marqueurs d’acuité clinique, y compris la fraction médiane d’éjection ventriculaire gauche (18 % vs 20 %), la prévalence d’une dysfonction modérée ou sévère du ventricule droit (64 % vs 56 %), la concentration maximale médiane de lactate sérique (5,3 vs 4,7 mmol/l), l’insuffisance rénale aiguë (70 % vs 75 %) ou l’insuffisance hépatique aiguë (50 % vs 31 %). L’administration d’inotropes, la dialyse et la ventilation effractive ont été nécessaires chez 92 %, 33 % et 66 % des patients, respectivement. Une assistance circulatoire mécanique temporaire a été utilisée chez 45 % des patients du groupe traité et 28 % des patients du groupe témoin (p = 0,08). Aucune différence significative n’a été notée en ce qui concerne la durée médiane des hospitalisations (17,5 jours), la survie à 30 jours (71 %) ou la survie à la sortie de l’hôpital (66 %). Au cours d’une période de suivi médiane de 240 jours (IIQ : 14 847), le taux de survie était de 67 % dans le groupe traité vs 42 % dans le groupe témoin (rapport des risques instantanés : 0,53; intervalle de confiance à 95 % : 0,28-0,99; p = 0,03).

Conclusion

Dans les cas de CC, l’intervention d’une équipe interdisciplinaire déclenchée par un code-choc est réalisable et pourrait être associée à une amélioration de la survie à long terme.

Cited by (0)

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These authors contributed equally to this work.