Dermato-allergologie
Photopatch-testsPhotopatch testing

https://doi.org/10.1016/j.annder.2009.06.004Get rights and content

Résumé

Cet article est une mise au point sur les photopatch-tests. Sont abordés et détaillés : (1) le matériel utilisé pour la pose des patch-tests en double, ou, si possible, triple exemplaires, dont un est caché de la lumière tandis qu’un autre est exposé aux UVA (5 mJ/cm2) et le troisième aux UVB ou au spectre total à 0,75 DEM (dose érythémateuse minimale), avec au moins deux lectures ; (2) l’interprétation des résultats faisant la part entre allergie de contact, photoallergie de contact et/ou photoxicité ; (3) le matériel utilisé pour l’exposition UV ; (4) la liste des (photo)allergènes utilisés en batterie standard et/ou adaptés au patient ainsi que leurs fournisseurs ; (5) enfin, les circonstances qui amènent à pratiquer cette exploration photodermatologique.

Summary

This article reminds a review of photopatch tests with detailed analysis of: (1) materials used for double patch tests, and where possible, triple copies, one of which is protected from light while the other is exposed to UVA (5 mJ/cm2) and the other exposed to UVB or a total spectrum of 0.75 DEM (minimum erythematous dose), with at least two readings; (2) interpretation of results to distinguish between contact allergy, contact photoallergy and/or phototoxicity; (3) materials used for UV exposure; (4) the list of (photo)allergens used in a standard series and/or a series specifically suited to the patient as well as suppliers of such series; (5) finally, the circumstances prompting photodermatological exploration.

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Technique [1,2]

La technique est identique à celle des patch-tests (PT) qui consiste à poser dans le dos, sous un matériel adapté, les allergènes à tester. Cependant, il est habituel et préférable d’utiliser pour les PPT un matériel entièrement opaque à la lumière et les cupules en aluminium des Finn Chambers® (Epitest, Tuusula, Finlande) répondent tout à fait à cette exigence. Comme pour les PT, la peau doit être indemne de lésions cutanées et n’avoir pas été exposée au soleil dans le mois précédent.

Les allergènes

Comme pour l’exploration allergologique, il est habituel d’utiliser une « batterie standard » de photoallergènes, régulièrement mise à jour. Celle-ci varie selon les pays [6], [7]. La dernière édition française, proposée par la Société française de photodermatologie [2], comporte 32 allergènes (Tableau 1) appartenant aux antiseptiques, aux cosmétiques, aux végétaux, aux médicaments et surtout, pour plus de la moitié, aux filtres solaires UVB, UVA ou large spectre. Ces allergènes sont

Indications des photopatch-tests

La pratique de PPT se justifie évidemment devant un eczéma des parties découvertes qui fait suspecter le rôle du soleil dans sa survenue ; il convient toutefois de distinguer l’eczéma photoallergique de l’eczéma de contact aéroporté, ce qui n’est pas toujours facile. Le classique respect du triangle sous-mentonnier des plis rétro-auriculaires n’est pas toujours évident après quelques jours d’évolution ou difficile à retrouver à l’interrogatoire d’un patient guéri. Des PT avec d’éventuels

Références (8)

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Cited by (4)

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