After myeloablative treatment and allogeneic stem cell transplantation (ASCT), patients are kept isolated in the hospital to prevent infections during neutropenia.
So far, 22 patients have been given the choice of being treated at home. Eleven could not be treated at home, and they served as controls. Most of them had haematological malignancies. The donors were 12 HLA-compatible unrelated, 9 HLA-identical siblings and one twin.
In the home care group, 3 developed bacteraemia, compared to 9 in the controls (p<0.01). The patient in the home care group had fewer days on total parenteral nutrition (median 3 vs. 24, p<0.001), required fewer erythrocyte transfusions (median 4 vs. 8, p=0.01), fewer days on i.v. antibiotics (median 6 vs. 13 days), and on analgesics (median 0 vs. 15) than the controls (p<0.05). Days with fever, time to engraftment, days with G-CSF and acute GVHD were the same in the two groups. 7/11 patients treated at home were readmitted to the ward for median 3 (0-7) days, due to fever or lack of a caregiver at home. Days to discharge to the out-patient clinic was faster in the group treated at home (median 20 vs 35 days, p<0.01).
Patients who were treated at home enjoyed being active and taking a walk when they felt like it. This preliminary report suggests that home care after ASCT is not only safe, but better than isolation in the hospital.
Habituellement, les patients, à la suite d’un traitement myélosuppresseur et d’une transplantation de cellules souches allogéniques, sont maintenus en isolement à l’hôpital afin de prévenir les infections susceptibles de survenir durant la période neutropénique.
La possibilité d’être traités en ambulatoire a été offerte à 22 patients : 11 ne pouvant être traités à domicile ont constitué un groupe contrôle. La plupart de ces patients avaient une affection hématologique maligne. Les donneurs étaient 12 sujets HLA compatibles non apparentés, 9 frères et sœurs HLA-identiques et 1 jumeau.
Dans le groupe de patients traités à domicile, 3 ont eu une bactériémie, contre 9 dans le groupe contrôle (p < 0,01). Chez les patients à domicile, il y a eu moins de jours de nutrition parentérale totale (moyenne 3 jours vs 24, p = 0,001) ; ces patients ont nécessité moins de transfusions de globules rouges (en moyenne 4 vs 8, p = 0,01), moins de jours d’antibiothérapie intraveineuse (6 vs 13) et d’analgésiques (0 vs 15) que ceux du groupe contrôle (p = 0,05). Les jours avec de la fièvre, avec prescription de G-CSF, réaction aiguë de greffon contre l’hôte, et le délai par rapport à la transplantation étaient les mêmes dans les 2 groupes. Sur 11 patients traités à domicile, 7 ont été réhospitalisés en moyenne au bout de 3 jours (de 0 à 7) en raison de fièvre ou de manque de personnel soignant. Le délai entre la sortie de l’hôpital et la consultation en ambulatoire a été plus court pour les patients traités à domicile (20 jours en moyenne vs 35 jours, p < 0,01).
Les patients traités à domicile ont apprécié de pouvoir être actifs et de se promener quand ils le souhaitent. Ce rapport préliminaire suggère que la prise en charge à domicile après transplantation de cellules souches allogéniques est non seulement sûre mais meilleure que l’isolement à l’hôpital.