Research paper
Etude geochimique de la nappe du dogger du bassin parisien

https://doi.org/10.1016/0377-0273(88)90012-1Get rights and content

Abstract

Waters from the Dogger nappe of the Paris basin, which are utilized for heating, have a chlorinity in the range 0.07–0.6 mole/litre and a temperature in the range 48–80 °C.

We present here a geochemical study of waters sampled in about 25 boreholes. Except chloride and sulfates, elements seem to be controlled by equilibrium with minerals commonly encountered in hydrothermal systems: calcite, disordered dolomite chalcedony, Ca-montmorillonite, disordered kaolinite, albite and adularia.

A chalcedony geothermometer indicates temperatures close to the observed temperatures, whereas the Na/K geothermometer gives a mean value close to the mean observed temperature, but Na/K variations do not follow local variations of temperature. The Cl/Br ratio (420) suggests that the chlorinity of Dogger water is related to sea water. Dogger water can be the result of interaction between a mixture of evolved sea water and fresh water and minerals of the reservoir.

Résumé

L'eau de la nappe du Dogger exploitée en géothermie (la température varie de 48 à 80 °C) est une eau de chlorinité èlevée et variable de (0,07 à 0,6 mole litre). Une ètude des éléments majeurs faite dans vingt cinq puits indique que seul le sulfate et le chlorure sont des espèces chimiques non contraintes par un équilibre; tous les autres cations et anions majeurs semblent obéir à un équilibre avec des minéraux communément rencontrés dans des réservoirs géothermaux: calcite, dolomite désordonnée, calcédoine, montmorillonite calcique, kaolinite désordonnée et aussi avec des minéraux tels que l'albite et l'adulaire.

Le thermomètre à silice, (calcédoine) donne une température proche de la réalité et bien corrélée avec la température réelle. Le géothermomètre Na/K donne une température proche de la température moyenne, mais les variations locales de température ne sont pas reflétées par ce géothermométre. Le rapport Cl/Br (420) suggère que l'origine de chlorinité est à chercher dans une eau de type eau de mer. Celle-ci évolue par diagenèse précoce, puis se mélange avec des eaux météoriques. Elle s'équilibre avec les minéraux du réservoir carbonaté qui contient suffisamment de silice et d'aluminium pour former des minéraux alumino-silicatés.

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