The use of insect growth regulators - implications for ipm with citrus in southern africa as an example

Abstract

IGRs have been widely promoted as being ideal IPM compatible pesticides. A number of IGRs have been used extensively on citrus in southern Africa providing excellent control of some target pests. However, field experience has indicated that this has had considerable direct and indirect detrimental effects on IPM. Bioassays confirmed that some of the IGRs used are highly detrimental to certain coccinellid and hymenopteran biocontrol agents of economic importance. Field experience and bioassays have indicated extreme persistence and widespread contamination resulting from agricultural use of some of these products. This presents a serious obstacle to maximisation of biocontrol in IPM and the success of future biocontrol projects using IGR-sensitive species. It also gives rise to concern about potential environmental contamination. In conclusion the use of IGRs should not be considered advantageous to IPM without careful investigation of their potential non-target effects in the particular agro-ecosystem and appropriate consideration for non-target effects in the surrounding environment.

Résumé

Les régulateurs de croissance d’insectes (IGR) ont été largement recommandés comme des produits parfaitement compatibles avec une approche de protection intégrée. Certains d’entre eux ont été employés à vaste échelle sur agrumes en Afrique du Sud où ils ont fourni une très bonne maîtrise de plusieurs nuisibles. L’expérience pratique montre cependant qu’ils ont des effets directs et indirects très défavorables en termes de protection intégrée. Lors d’essais au laboratoire, certains de ces produits se sont révélés hautement néfastes à plusieurs agents de lutte biologique particulièrement importants comme des coccinellides et des hyménoptères. Les évaluations au champ et au laboratoire ont montré que ces produits pouvaient avoir une rémanence fort élevée et qu’une contamination généralisée de l’environnement pouvait résulter de leur emploi en agriculture. Ceci représente un obstacle sérieux au succès de la protection intégrée comme à celui de tout programme de lutte biologique fondé sur le recours à des espèces d’ennemis naturels sensibles à ces matières. Ces observations suscitent également des questions quant à la contamination potentielle de l’environnement.

En conclusion, des recherches détaillées devraient porter au préalable sur tous les effets non désirés des régulateurs de croissance dans un agroécosystème particulier ainsi que sur leur impact dans les zones adjacentes aux parcelles traitées avant que leur emploi ne soit considéré comme avantageux en termes de protection intégrée